Le principe est, lorsqu’on est face à un évènement violent, d’envoyer son témoignage via SMS, ou n’importe quel autre moyen de communication à Ushahidi. Dès lors, celui-ci est relayé par le site et l’évènement localisé à l’aide de Googlemaps. La recette a eu un succès phénoménal depuis, et le projet a grandi et s’est élargi à d’autres pays. Depuis, beaucoup de journaux en ont parlé, et son créateur rafle des prix. Le dernier en date lui a été décerné par USAID lors du USAID Development 2.0 Challenge.
Le crowdsourcing est en effet un moyen de contourner les médias traditionnels, et permet à tout et un chacun d’informer lorsque ceux-ci sont défaillants. Ça a été le cas récemment à Gaza, où les journalistes étrangers n’avaient pas accès: la chaîne d'information AlJazeera a utlisé Ushahidi pour répertorier les attaques de l'armée israélienne. Avant cela, l’outil avait été déployé en Afrique du Sud pour rapporter les actes xénophobes commis contre les étrangers. Dernièrement, le projet s’est étendu en République Démocratique du Congo, où l’information a toujours mal circulé depuis le début du conflit en 2000, malgré ses environ 5,4 millions de morts qui en font le plus meurtrier depuis la deuxième guerre mondiale. L’information n’est pas utile uniquement aux téléspectateurs et autres consommateurs de nouvelles, mais aussi aux victimes des conflits, car les ONG et projets humanitaires reçoivent d’autant plus d’aides que les gens sont avertis de la situation.
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